Collection Jeune – Vieux. Camping À La Ferme (1/2)

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

Un an de mariage et première vacances Claude et moi, nous n’avons pas un gros salaire et pour les vacances, le budget est plutôt restreint.
Nous avons décidé de faire une grande randonnée dans le massif des Bauges en Haute-Savoie.
Il y a dix jours que nous marchons dans des décors dignes des cartes postales de mon enfance collectionnées par mamy.

J’ai 22 ans, Claude 36, maman m’a mise en garde quand elle a su que je voulais lier ma vie à un homme avec autant de différences d'âge, mais quand il m’a dépucelé et sitôt proposé le mariage, comment lui dire non.
Je suis aussi blonde qu’il est brun, mais cette spécificité capillaire n’a en rien joué dans notre aventure.
Depuis notre départ ce matin, nous avons fait cinq kilomètres jusqu’à un torrent qu’il nous faux traverser, étant perdus depuis quelques heures malgré la carte spécifique pour les marcheurs que nous avons achetés.
Ils nous étaient impossibles de savoir si à droite où à gauche, il y avait un gué.

• Nous allons traverser ici, l’eau semble peu profonde et le débit faible pendant ses grosses chaleurs, je vais essayer.

Fière de mon chevalier servant, je le vois se dévêtir, j’ai toujours plaisir à voir sa musculature, il fait du bodybuilding, de la gonflette comme disent certaines mauvaises langues.
J’étais un peu comme ceux qui pensaient ainsi avant de le rencontrer, mais les efforts qu’il fait physiquement à la salle à soulever de la fonte et nutritionnellement à manger des protéines et des fibres en limitant les glucides m’ont fait changer d'avis.
Il s’entraîne pour remporter son premier championnat de France.
Je suis incapable de définir les différents muscles qui composent sa silhouette exceptionnelle et dès qu’il est prêt, il commence à traverser.
Un premier sac et ses affaires sont rapidement de l’autre côté, il revient et porte le reste.



• Passe devant moi, je te suis.

Il veut regarder mes fesses, ce sont elles qui l’on séduit, son regard est si brûlant qu’en plein milieu, je fais un écart de pied et je tombe lamentablement.
Quand j’ai mis mes pieds dans l’eau, je l’ai trouvé très froide.
J’ai la chance de tomber dans un trou sans me faire mal, Claude me rejoint et nous batifolons, il y a 80 centimètres d’eau, mais en nous laissant glisser, il y a plus d’un mètre, je me réfugie dans ses bras la peau couverte de chair de poule.
Il y a trop longtemps que sa bouche n’a pas rejoint la mienne, je chavire quand elle le fait.
Voyant que j’ai froid, il se redresse en me prenant dans ses bras afin de me porter sur la berge, but de notre traversée quand il est venu me sauver.
Il me pose sur l’herbe et s’allonge à mon côté, je sais trop bien ce qu’il veut, je passe ma main dans son slip de bain mouillé et je trouve ma convoitise.
Contrairement à la légende sur les bodybuildeurs qui auraient une bite inversement proportionnelle à leurs muscles, lui est très bien monté, mais là c’est un vermisseau que je prends en main.
Le froid a fait son effet, je le sors et ma bouche veut le saisir, impossible tellement il est riquiqui.
Ma langue fait le nécessaire sur son méat, ça le réveille et rapidement je peux lui faire une gorge profonde, il m’a tout appris, de mon dépucelage jusqu’à la sodomie qu’il a souhaité que j’apprenne à aimer.
C’est le seul moment où je lui ai légèrement menti, n’aimant pas cela particulièrement, il a dû le sentir, car depuis c’est rare que sa queue me perfore l’anus.
Il bande comme j’aime, il me renverse pour se placer sur moi et me pénétrer.

• Aie.
• Je t’ai fait mal mon cœur.
• Vite lève-toi, j’ai un caillou dans le dos, vite.

Il me libère, je me redresse, je place son pantalon sous mes genoux, j’adore la position en levrette trouvant qu’il me pénètre pleinement, il aime aussi et c’est bien plus loin dans mon vagin que je hurle de plaisir comme les louves doivent le faire dans cette zone forestière.


Un peu fatigué, l’orage est près d’éclater, à la sortie d’une forêt une ferme certainement habitée de la fumée sortant de sa cheminée se dresse devant nous.
Devant sa grange, un homme sans âge, la clope à la bouche nous regarde arriver, son chien immense couché à ses pieds, il se redresse nous montrant ces crocs.

• Couchez Brutus, ça va les Parigots, on se promène !
• Comment savez-vous que nous sommes parisiens ?
• Tous ces mecs qui passent dans le coin portant des kilos sur leur dos, ce sont tous des Parigots.
• Peut-on camper devant chez vous ?
• Vous avez oublié les bonnes manières.
• Non, pourquoi ?
• Même ici on dit, Monsieur, mieux vous dites monsieur Paul.
• Excusez, monsieur Paul, pouvons-nous camper.
• Et dans une heure, tu viendras m’emmerder, car des trombes d’eau entreront dans ta tente, viens dans ma grange, vous serez à l’abri.

Il est bourru, il me fait presque peur, mais je dois reconnaître qu’il prend soin de nous, il est vrai que nous commençons à entendre le tonnerre.

• Le sol est dur impossible de planter notre tente.
• Prend de la paille, ça fait de très bonnes litières, je vais me coucher, demain je me lève tôt.

Il nous quitte, nous nous préparons une litière, coucher dans le foin avec la lampe au-dessus de nos têtes comme témoin, je sors le réchaud à alcool pour réchauffer notre boîte de cassoulet que Claude porte dans son sac.
Mon chéri vient de partir, quand il revient.

• Regarde Julie, laisse tomber le cassoulet, il y a un poulailler derrière la grange, j’ai récupéré six œufs, pour nous confectionner une omelette avec ces deux tomates que j’ai prises dans le jardin.
• Tu es fou, que va dire monsieur Paul, c’est du vol.
• Il en a des dizaines, il n’y verra rien.
• Tu me fais peur, tu as vu, comment il est, on dirait un ours et ta vue son chien, il me fait peur.
• N’est crainte chérie, je serais là pour te protéger.


Nous mangeons avec appétit, même si je ne suis pas rassurée, d’autant plus que l’orage fait rage autour de nous.
Quand nous nous réveillons, nous sommes pendus, attachés, par des menottes chacun à un palan au milieu de la grange entièrement nue.
Devant moi, monsieur Paul est là, son chien toujours Zen couché à ses pieds.

• Alors les Parigots, on vous fait confiance et vous nous piller.
• Comment ça ?
• Ces six coquilles cassées et les pédoncules de mes tomates, je rêve où vous les avez volés.
• Détache-nous vieux conard, arrête de nous prendre pour des cons, nous aussi, détache ma femme et donne-lui ses affaires, je vais te massacrer, tu l’as mise à poil pour mieux la matter.
Comment t’a fait pour nous endormir ?
• J’ai quelques réserves de matériel allemand de la dernière guerre, c’est bien utile pour endormir les voleurs dans ton genre.
• Comment t’appelles-tu ma belle ?
• Julie, monsieur Paul.
• Je vois que tu as compris ma belle, tu veux que je te fasse voir ce que ton mari pense de toi et comment il te respecte ?
• Ne me fait pas chier, détache-moi, vieux poivrot.

Je voudrais que Claude se taise, à quoi bon lutter contre lui dans la situation où nous sommes.

• Tu veux que je te détache, je vais le faire, seulement une main, Julie regarde la force de caractère de ton mec tous en gueule.

Il nous détache une main à chacun, il va sur une étagère et prend un objet, revenant près de nous.

• Claude, choisis !
Je coupe une phalange sur ta main droite, ou deux doigts de la main gauche de Julie, dont celui où se trouve son alliance, trois secondes.
• T’es un vrai fêlé, détache-nous, je vais te les payer tes tomates.
• Deux.
• Arrête de déconner.
• Trois.
• Julie, il a choisi.
• Je te donne une dernière chance, toi ou Julie !

Il prend la main de Claude et place son doigt au milieu du sécateur.


• Non, prends Julie, coupes deux doigts à ma femme.
• Tu vois Julie, la nature humaine, il préfère que tu sois mutilée plutôt que lui, une vraie tantouse, il a des muscles, mais peu de cerveau, je n’aurais pas hésité, je me serais fait mutiler.
• Tu parles, mais je voudrais bien t’y voir, c’est facile quand on tient le sécateur.

Sauter dans l’eau pour me sauver m’a paru un exploit, prendre une décision lui permettant de garder un bout de doigts, il m’a fait voir comme le dit monsieur Paul qu’il est une tantouse.
Il s’approche et me détache mon autre main, je tombe au sol de fatigue, j’ignore combien de temps je suis restée pendue par les bras.
Paul se rapproche de lui le regardant dans les yeux.

• Je suis loin d’en avoir fini avec toi, je vais te faire voir qu’ici c’est moi le patron, pas vrai Brutus.

Le chien se redresse, montre ses cross, émet un grognement et se recouche.
C’est à ce moment que Claude se servant de sa main libre l’att par le revert de sa veste de velours maculé de taches diverses.

• Sauve-toi Julie, sauve-toi, court, trouve un village et va chercher les flics, n’hésite pas, même si tu es à poil.

Sans comprendre pourquoi je détale, quand il est venu, il a laissé la porte de la grange ouverte, je la franchis me retrouvant sous le soleil revenu.

• Brutus…

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